Xavier Pedan Kinésiologie

Kinésiologie et longue maladie

Kinésiologie et longue maladie : un accompagnement au service de votre équilibre

En ce mois d’Octobre Rose, je voulais prendre le temps d’aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur dans ma pratique quotidienne : l’accompagnement des personnes qui traversent une longue maladie.

Si Octobre Rose met en lumière le cancer du sein et sensibilise à son dépistage, cette période est aussi une belle occasion de parler de toutes ces maladies de longue durée qui bouleversent profondément le quotidien : les différents types de cancers (sein, prostate, poumon, côlon…), les maladies auto-immunes, les pathologies chroniques inflammatoires, les maladies cardiovasculaires, ou encore les suites d’AVC et les maladies neurodégénératives.

Quand le diagnostic tombe : un tsunami émotionnel

Je me souviens de chaque première séance avec une personne qui vient de recevoir un diagnostic de maladie grave. Il y a toujours ce regard, ce poids dans la voix. L’annonce d’une longue maladie, c’est comme si le sol se dérobait sous nos pieds. Du jour au lendemain, la vie bascule.

On se retrouve propulsé dans un univers médical avec son vocabulaire complexe, ses protocoles, ses examens à répétition. On devient un « patient », un « cas », un numéro de dossier. Et au milieu de tout ça, il y a une personne, avec ses peurs, ses questions, ses émotions qui tourbillonnent.

La peur de mourir, bien sûr. Mais aussi la colère (« pourquoi moi ? »), le sentiment d’injustice, la culpabilité parfois, l’inquiétude pour ses proches, la perte de contrôle sur sa propre vie. Et cette question qui revient sans cesse : « Est-ce que je vais m’en sortir ? »

Le corps garde tout en mémoire

Dans ma pratique de kinésiologue à Fichous-Riumayou, j’ai appris une chose fondamentale : le corps n’oublie rien. Chaque consultation médicale, chaque annonce de résultat, chaque traitement, chaque regard dans le miroir qui nous renvoie une image transformée… tout s’inscrit dans notre mémoire corporelle.

Ces chocs émotionnels créent des tensions profondes, des blocages énergétiques qui viennent s’ajouter à la charge déjà lourde de la maladie physique. Le système nerveux reste en état d’alerte permanent, le sommeil devient difficile, l’anxiété s’installe, parfois même des douleurs inexpliquées apparaissent.

J’ai vu des personnes développer des tensions dans les épaules tellement fortes qu’elles ne pouvaient plus lever les bras, simplement parce qu’elles « portaient » le poids de leur maladie. D’autres avec des problèmes digestifs qui n’avaient rien à voir avec leurs traitements, mais tout à voir avec l’anxiété qu’elles avaient « avalée » sans pouvoir l’exprimer.

La kinésiologie : bien plus qu’une technique, un véritable soutien

Quand je présente la kinésiologie aux personnes en parcours de soins, je prends toujours le temps de clarifier un point essentiel : je ne suis pas médecin, et la kinésiologie ne remplace en aucun cas les traitements médicaux. C’est un accompagnement complémentaire, qui vient soutenir la personne dans sa globalité.

La médecine conventionnelle fait un travail remarquable pour soigner le corps physique. Mais qui prend soin de l’impact émotionnel ? Qui aide à libérer ces tensions accumulées ? Qui accompagne la reconstruction de l’image de soi ? C’est là que la kinésiologie prend tout son sens.

Comment se déroule une séance ?

Concrètement, j’utilise le test musculaire pour interroger la mémoire du corps. C’est une technique douce et non invasive : en testant la réponse de certains muscles, je peux identifier précisément où se situent les blocages émotionnels, énergétiques ou physiques.

Le corps sait. Il sait où il a stocké la peur ressentie lors de l’annonce du diagnostic. Il sait quelle émotion s’est figée pendant la première chimio. Il sait quelles croyances limitantes se sont installées (« je ne serai plus jamais comme avant », « mon corps m’a trahi »…).

Une fois ces blocages identifiés, j’utilise différentes techniques pour les libérer : des points réflexes, des mouvements oculaires, des équilibrations énergétiques, parfois des visualisations. Chaque séance est unique, adaptée à ce que le corps exprime ce jour-là.

Les bienfaits concrets de la kinésiologie pendant la maladie

Au fil de mes années de pratique, j’ai pu constater des transformations profondes chez les personnes que j’accompagne. Voici ce que la kinésiologie peut vous apporter concrètement :

Apaiser l’anxiété et les angoisses

La peur est souvent le premier compagnon de route quand on fait face à une maladie grave. Peur de la souffrance, peur de l’avenir, peur de laisser ses proches. Cette anxiété peut devenir envahissante, générer des crises de panique, des insomnies.

En séance, nous travaillons à désamorcer ces peurs. Non pas en les niant ou en les minimisant, mais en les accueillant, en comprenant leur origine, et en libérant leur emprise sur le système nerveux. Beaucoup de personnes me disent ressentir un apaisement profond dès la première séance, comme si elles pouvaient enfin respirer à nouveau.

Mieux traverser les traitements

La chimiothérapie, la radiothérapie, les opérations… Ces traitements sont éprouvants, tant physiquement qu’émotionnellement. Certaines personnes développent même une anxiété anticipatoire avant chaque séance de traitement.

La kinésiologie aide à mieux gérer ce stress, à se préparer mentalement et émotionnellement aux traitements, et parfois même à réduire certains effets secondaires liés à la tension nerveuse (nausées d’anxiété, tensions musculaires, fatigue émotionnelle).

Retrouver confiance en son corps

Quand on est malade, on peut avoir l’impression que notre corps nous a trahis. On ne lui fait plus confiance. On le surveille constamment, on guette le moindre symptôme, on a peur de chaque douleur nouvelle.

En kinésiologie, nous travaillons à restaurer cette relation avec le corps. À comprendre que oui, il y a une maladie, mais qu’il y a aussi toutes les ressources de guérison qui sont déjà là, en vous. Votre corps se bat pour vous, il fait de son mieux. Apprendre à nouveau à lui faire confiance, c’est libérer une énergie considérable pour la guérison.

Libérer les tensions physiques et émotionnelles

Les émotions refoulées créent des tensions musculaires réelles. Cette boule au ventre, cette oppression dans la poitrine, ces épaules qui remontent jusqu’aux oreilles… Ce ne sont pas « que dans la tête ». Ce sont des manifestations physiques d’émotions non exprimées.

En libérant ces blocages émotionnels, les tensions physiques se relâchent naturellement. J’ai vu des personnes repartir du cabinet avec une posture complètement différente, plus détendue, plus légère.

Améliorer la qualité du sommeil

Le sommeil est souvent la première victime du stress et de l’anxiété liés à la maladie. On rumine, on ressasse, on anticipe. Les nuits deviennent courtes et peu réparatrices, ce qui affaiblit encore plus l’organisme.

En apaisant le système nerveux et en libérant les tensions, la kinésiologie aide à retrouver un sommeil plus profond et plus réparateur. Et quand on dort mieux, tout devient plus facile à gérer.

Se reconnecter à ses ressources intérieures

Dans le tourbillon de la maladie et des traitements, on peut perdre de vue qui on est vraiment. On devient « le malade », et on oublie toutes nos autres facettes, toutes nos forces, toutes nos ressources.

La kinésiologie vous aide à vous reconnecter à votre essence, à vos qualités, à votre puissance intérieure. Vous n’êtes pas que votre maladie. Vous êtes une personne entière, avec une histoire, des talents, une force de vie qui ne demande qu’à s’exprimer.

Accompagner la rémission et la reconstruction

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la période de rémission n’est pas toujours facile. Il y a parfois un vide, une peur de la récidive qui s’installe, une difficulté à « reprendre sa vie d’avant » alors qu’on n’est plus tout à fait la même personne.

C’est une période de reconstruction, de redéfinition de soi. La kinésiologie accompagne cette transition en douceur, en aidant à intégrer cette expérience et à se projeter dans l’avenir avec plus de sérénité.

Un accompagnement pour les proches aussi

Je tiens à souligner que la kinésiologie n’est pas réservée uniquement aux personnes malades. Les proches aidants portent également un poids émorme : l’inquiétude, l’impuissance, la fatigue, parfois la culpabilité de ne pas en faire assez ou de ressentir de la colère.

J’accompagne régulièrement des conjoints, des enfants, des parents de personnes malades. Parce que prendre soin de soi quand on accompagne un proche malade, ce n’est pas de l’égoïsme. C’est une nécessité. On ne peut pas puiser indéfiniment dans un puit vide.

Mon approche : bienveillance, douceur et respect

Dans mon cabinet à Fichous-Riumayou, j’ai à cœur de créer un espace où chacun peut se sentir accueilli sans jugement. Un lieu où vous n’êtes pas un numéro de dossier, mais une personne unique avec son histoire, ses fragilités, ses forces.

Chaque séance dure environ 1h. C’est votre moment, un temps suspendu où vous pouvez poser ce que vous portez, exprimer ce qui a besoin d’être dit, ou simplement être en silence si c’est ce dont vous avez besoin.

Je travaille en totale complémentarité avec le corps médical. D’ailleurs, de plus en plus de médecins, d’oncologues, de psycho-oncologues recommandent la kinésiologie comme soin de support. Ils constatent que leurs patients qui sont accompagnés en parallèle supportent mieux les traitements et retrouvent plus rapidement leur équilibre.

Témoignages de personnes accompagnées

Sans trahir leur confidentialité, je peux vous partager que de nombreuses personnes m’ont confié combien la kinésiologie les avait aidées à traverser cette épreuve.

Certaines m’ont dit avoir retrouvé un sentiment de contrôle sur leur vie.

D’autres ont pu exprimer des émotions qu’elles gardaient enfouies depuis des mois. D’autres encore ont simplement pu souffler, se reposer, se sentir écoutées.

Une dame m’a dit récemment : « Pour la première fois depuis mon diagnostic, je me suis sentie vivante, et pas seulement en train de survivre. »

C’est exactement ça, l’objectif de mon accompagnement.

Témoignage Pascale.

Quand consulter ?

Il n’y a pas de « bon moment » pour consulter.

Certaines personnes viennent dès l’annonce du diagnostic, pour se préparer émotionnellement aux traitements.

D’autres arrivent en plein parcours de soins, quand la fatigue émotionnelle devient trop lourde. D’autres encore viennent après, en rémission, pour se reconstruire.

L’important, c’est d’écouter votre ressenti. Si vous sentez que vous avez besoin d’un soutien, si le poids émotionnel devient trop lourd, si vous avez envie de mettre toutes les chances de votre côté pour traverser cette épreuve… alors c’est le bon moment.

Octobre Rose : un symbole qui nous rappelle l’importance de prendre soin de soi

En ce mois d’Octobre Rose, au-delà du dépistage du cancer du sein qui reste essentiel, je souhaite porter un message d’espoir : vous n’êtes pas seul(e) face à la maladie. Il existe des accompagnements complémentaires qui peuvent alléger votre charge, apaiser vos souffrances émotionnelles, et vous aider à mobiliser vos ressources intérieures.

La maladie est un combat, certes. Mais ce combat ne doit pas se mener uniquement sur le terrain médical. Il se joue aussi sur le plan émotionnel, énergétique, psychologique. Et c’est en prenant soin de tous ces aspects que l’on se donne les meilleures chances de guérison.

Pour aller plus loin

Si vous ou un proche êtes concernés par une longue maladie, n’hésitez pas à me contacter. Nous prendrons le temps d’échanger sur votre situation, vos besoins, et de voir ensemble comment la kinésiologie peut vous accompagner.

La première prise de contact est toujours bienveillante et sans engagement. Mon objectif est que vous vous sentiez à l’aise et en confiance avant même de prendre rendez-vous.

Mon cabinet se situe à Fichous-Riumayou, à 25 minutes de Pau, au cœur d’une nature béarnaise préservée qui invite déjà au ressourcement. Un cadre propice à l’apaisement et au lâcher-prise.

💚 Parce que traverser une longue maladie, c’est aussi un marathon émotionnel. Et vous avez le droit de vous faire accompagner, de prendre soin de vous, d’accueillir des parenthèses de douceur dans ce parcours exigeant.

📍 Xavier Pedan – Kinésiologue
Cabinet à Fichous-Riumayou (64410)
À 25 min de Pau – Proche d’Arzacq, de Morlaàs, Serres-Castet, Lescar

📞 06 16 89 73 77
📧 contact@bien-hetre.fr
🌐 pedan-kinesiologie.fr

Séance adulte : 65€
Sur rendez-vous uniquement

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Actualité kinésiologie, santé et bien-être

Je crois fermement que le bien-être est accessible à tous, et que la kinésiologie peut aider chacun à trouver l’équilibre physique, émotionnel et mental dont il a besoin. J’espère que ce blog vous inspirera à prendre soin de vous, à découvrir de nouvelles approches pour améliorer votre santé et votre bien-être, et à trouver des solutions durables pour vivre une vie plus sereine et épanouissante.

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